La crise sécuritaire dans l'est de la RDC perdure depuis plus de trois décennies et cause le déplacement de près de 6,9 millions de personnes.
Depuis plusieurs mois, il s'observe un afflux des quelques figures politiques connues dans les rangs de la rébellion du M23/AFC dirigé par l'ancien président de la commission Électorale nationale indépendante en la personne de Corneille Nanga qui avait annoncé la victoire de Félix tshisekedi en 2019, on peut citer quelques cadres du PPRD (ancien parti au pouvoir), quelques frustrés de l'UDPS (l'actuel parti au pouvoir) et quelques jeunes qui se sentent abandonner par le régime de Monsieur Tshisekedi.
Dans un pays où les rebelles sont flattés, suppliés et quelques fois promus pour qu'ils déposent les armes la paix est loin d'être gagnée.
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| Nicolas mbiya militant de la lucha |
Nicolas mbiya membres de la lucha estime que l'impunité dont bénéficie les rebelles d'hier devenus députés, ministres ou mandataires donne l'excès de zèle à ceux qui rejoignent les mouvements rebelles aujourd'hui.
Car ils savent que l'armée étant faible, il y aura au final un dialogue et s'ensuivra un partage de pouvoir et une loi d'amnistie en leur faveur.
Nous assistons à la propension d'une république bannière qui émerge sous nos yeux pour lutter contre cela, il faut une république forte qui se liguera contre la délinquance.
L'état congolais doit prendre les mesures nécessaires en interdisant les mouvements politico- militaire dans le futur qui deviennent les partis politiques.
Les anciens seigneurs de guerre ne doivent plus travailler dans la fonction publique où être mandataires publics cela pourrait dissuader un bon nombre de congolais qui veulent rejoindre les groupes rebelles.
Bâtissons un pays Etat et ensuite un État de droit pour nous et pour les générations futures.
Par Albert mbuyu.


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