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| Julien paluku |
Invité de l’émission Panie sur la RTNC, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a tenu un discours franc sur la fragilité sécuritaire de la République Démocratique du Congo. Pour lui, la paix durable ne viendra ni des signatures diplomatiques ni des protocoles politiques, mais d’une armée et d’une police véritablement réorganisées.
« On peut signer des accords, des alliances, des protocoles, mais tant que nous n’aurons pas organisé notre système de défense armée et police nous serons toujours agressés par les pays qui nous entourent », a déclaré l’ancien gouverneur du Nord-Kivu.
Julien Paluku estime que les faiblesses du système sécuritaire congolais constituent une brèche exploitée par les pays voisins et les groupes armés pour maintenir l’instabilité à l’Est du pays.
« C’est tout le monde qui lorgne sur nos richesses. Si nous n’avons pas la capacité de nous protéger, nous allons nous plaindre pendant cent ans, sans jamais retrouver la paix », a-t-il ajouté.
Un message qui résonne alors que la RDC multiplie les accords à Doha et à Washington
Cette déclaration intervient au moment où la RDC s’engage dans plusieurs démarches diplomatiques, notamment les discussions de Doha avec les représentants du M23 et les accords de coopération récemment signés à Washington avec les États-Unis.
Ces initiatives visent à consolider la paix et à renforcer les partenariats stratégiques du pays.
Mais pour Julien Paluku, ces accords bien qu’importants n’auront de portée réelle que si la RDC renforce son appareil de défense.
« Les textes et signatures n’ont de sens que si nous avons la force de les faire respecter. C’est seulement à ce prix que la paix et la souveraineté du Congo seront garanties », a-t-il conclu.
Albert kalenga



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