Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a affirmé que la participation du président Félix Tshisekedi au sommet de Washington avec son homologue rwandais Paul Kagame reste tributaire du retrait effectif des forces rwandaises du territoire de la République démocratique du Congo.
Intervenant ce mercredi matin sur Radio France Internationale (RFI), le ministre de la Communication et des Médias a rappelé la position ferme de Kinshasa quant à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale du pays.
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu’on ait constaté le retrait des troupes rwandaises de notre territoire », a déclaré Patrick Muyaya.
Cette rencontre, prévue avant la fin du mois de novembre sous la médiation du président américain Donald Trump, suscite de fortes attentes diplomatiques. Elle pourrait marquer une nouvelle étape dans les relations souvent tendues entre Kinshasa et Kigali, sur fond de crise sécuritaire persistante dans l’est du Congo.
Toutefois, il convient de rappeler que le président Félix Tshisekedi avait déjà annoncé depuis le Brésil attendre l’invitation officielle de Donald Trump pour la signature d’un accord de paix. Une déclaration qui confirme la volonté du chef de l’État congolais de privilégier la voie du dialogue, tout en restant ferme sur les principes de souveraineté et de respect mutuel entre États.
Pour Kinshasa, la paix ne peut être envisagée qu’à condition du retrait total des forces étrangères opérant illégalement sur le sol national et du rétablissement complet de l’autorité de l’État dans l’est du pays.
Louis tshikonde
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