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| Seth kikuni, Emmanuel Mutali mwepu, Michel mwika et Allain bolodjwa |
Au cours d'une conférence débat animée ce mardi 27 août 2024 à Lubumbashi, 4 pionniers du cadre de concertation de l'opposition congolaise, ont alerté sur le mal qui guette le pays. Il s'agit de Seth Kikuni, Emmanuel Mutali Mwepu, Michel Mwika Banza et Alain Bolodjwa.
Lors de cette conférence, la question de la gouvernance de la RDC de 1960 à nos jours, a été au centre. Ces quatre leaders membres de différents partis politiques ont fait un diagnostic sur la gouvernance de ce pays. Ils ont mis l'accent sur la gestion du Président Félix Antoine Tshisekedi.
Selon eux, Félix Antoine Tshisekedi gère très mal. «la RDC va mal.»Ont-ils alerté.Par conséquent, ils appellent à la mobilisation citoyenne pour «sortir le pays du gouffre que ce régime l'a plongé.»
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| Conférence à Lubumbashi |
Toutefois, ces leaders politiques ont sous un ton très ferme dénoncé plusieurs mots qui gangrènent le pays. Notamment la corruption, le trafic d'influence, le népotisme, le tribalisme, les détournements, etc. «Nous avons à faire à des dirigeants malhonnêtes à la tête du pays. Ils s'enrichissent illicitement au détriment du souverain primaire qui continue à croupir dans une mise indescriptible» a déploré M. Emmanuel Mutali Mwepu président du parti politique ADLF, parti membre l'opposition.En Outre, ce leader politique regrette de voir un peuple assi sur un sol très riche mais qui vit la misère. «Nous avons un pays riche en ressources naturelles où un congolais moyen vit avec moins de 2 dollars par jour. C'est vraiment très triste. C'est le temps de nous réveiller.»
De son côté, Seth Kikuni Président du Piste, et ancien candidat président aux élections passées voit le pays somber.«Le Congo va mal. Tout le monde se lamente.» En suite, Seth Kikuni lance cet appel à la population « Il est temps que tous les jeunes puissent se lever. C'est maintenant ou jamais.Nous devons nous opposer contre l'arbitraire qui domine la gestion de notre pays.Réveillez-vous, bravez la peur et apprenez à dire définitivement non à la dictature de M. Félix Tshisekedi.»
*Terre riche, population pauvre*
La République démocratique du Congo est connue sur le plan mondial grâce à ses nombreuses ressources naturelles. Cependant, ce pays détient une population très pauvre.
Lors de cette conférence de Lubumbashi, les conférenciers n'ont pas caché la langue dans la poche pour dénoncer le mal qui gangrène le pays au quotidien. C'est le cas de M. Alain Bolodjwa. Le président national du parti politique Levons-nous et bâtissons a déploré le fait que la population vit une vie dure.
«Parfois ce qu'on nous présente n'est pas la réalité de ce que d'autres lushois vivent. Lorsqu'on circule à Lubumbashi, on a tendance à croire que tout le monde vit bien. Alors qu'il ya des lushois qui sont dans cette ville réputée riche mais qui n'ont rien. Parfois ils manquent même de quoi manger.» Alain Bolodjwa ajoute «Nous ne cherchons pas un état parfait, mais nous voulons réduire les inégalités.»
*Une conférence des vérités*
Par ailleurs, M. Michel Mwika Banza Président du parti national pour la Nouvelle Énergie du Congo est déçu de ce qu'il qualifie de la mauvaise gestion du pays.
«En effet, quand je regarde vos visages j'y lis la tristesse.
Vous savez, vos incantations, vos frustrations,n'apporteront aucun changement tant que nous ne prenons pas la décision de nous lever et nous mettre en marche vers la conquête de notre dignité.» Toutefois, ce leader précise «Chacun d'entre vous est conscient que le pays va mal. Certains ne savent même pas envoyer leurs enfants à l'école. Ce sont là les stigmates de la megestion du pays.»
Cette conférence débat est organisée par les forces vives de la RDC. Elle a réuni plusieurs jeunes venus des universités, des partis politiques et autres associations des jeunes. Selon les organisateurs, c'est pour stopper la dictature que cherche à imposer la gouvernance du régime actuel. Notons que cette conférence a été précédée par une rencontre entre le Président la CENCO à Lubumbashi et les quatre pionniers dudit cadre guidé par M. Emmanuel Mutali Mwepu.
La Rédaction
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