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| Louis Trésor tshikonde |
L’affaire Honorine Porche continue de secouer l’opinion publique à Kinshasa. Celle que certains médias ont présentée comme une présumée braqueuse de la Rawbank se retrouve aujourd’hui au centre d’un scandale mêlant violence, humiliation et abus d’autorité.
• Les faits
Tout a commencé il y a quelques jours lors d’une opération militaire visant à arrêter Honorine Porche, soupçonnée d’implication dans un braquage.
Une première vidéo, filmée sur les lieux, montre la jeune femme encerclée par des militaires, visiblement bouleversée et sans défense.
Quelques jours plus tard, une seconde vidéo bien plus choquante a été publiée sur les réseaux sociaux. On y voit des images indécentes filmées par des militaires, exposant la victime dans des conditions humiliantes.
Ces séquences, devenues virales, ont provoqué une vague d’indignation nationale, tant pour la brutalité des images que pour leur origine.
• Indignation et réactions
De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une atteinte grave à la dignité humaine.
« Ces vidéos constituent une forme de violence et une humiliation publique. Les responsables doivent répondre de leurs actes », estime une militante des droits humains interrogé par Soleil Magazine.
Pour Louis Trésor Tshikonde, journaliste et activiste, cette affaire dépasse le simple scandale médiatique :
« Si de tels comportements se produisent en plein centre-ville comme à Kinshasa, il est effrayant d’imaginer ce qui se passe dans les zones reculées. Il s’agit d’une dérive inquiétante qui remet en question le respect des droits fondamentaux. »
• Une enquête annoncée
Face à la pression populaire, une enquête interne aurait été ouverte pour identifier les militaires impliqués.
Aucune réaction officielle du ministère de la Défense n’a encore été rendue publique, mais plusieurs sources sécuritaires confirment que les autorités seraient déjà saisies du dossier.
• Une affaire révélatrice
Au-delà du cas d’Honorine Porche, cette situation illustre la fragilité de l’État de droit et le manque de contrôle dans certaines interventions sécuritaires.
La société civile appelle à des sanctions exemplaires et à une réforme profonde du traitement des personnes interpellées, afin que la dignité humaine soit toujours préservée, même en cas de délit présumé.
Patrick mwamba
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