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| Camion de l'entreprise commus |
Dans un communiqué nous parvenu ce matin les organisations non gouvernementale Initiative pour la Protection des Droits de l'homme et la Réinsertion Sociale( IPDHOR )en sigle et Action pour Intégral et Développement Durable( ADID )en sigle ont lancé une alerte sur un accident impliquant un camion - citerne numéro AIB 8307,BCc-993 appartenant à l'entreprise minière Commus à Kolwezi transportant de l'acide sulfurique qui s'était renversé à proximité de la rivière KELANGILE depuis dimanche provoquant une situation d'urgence environnementale en contaminant le sol et l'eau entraînant ainsi des conséquences désastreuses pour la rivière et l'écosystème.
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| Acide sulfurique |
Ces deux organisations soulignent la nécessité et l'urgence de prendre des mesures qui s'imposent car les conséquences de cette pollution risquent de se faire sentir durant plusieurs années. Il est aussi nécessaire soulignent ces organisations que les autorités de province prennent des dispositions pour que l'entreprise commus soit tenue pour responsable de cette catastrophe et paie les dommages de cet accident.
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| Les poissons de la rivière KELANGILE |
Le bourgmestre de la commune de fungurume doit en toute urgence raser les champs se trouvant au environ de la rivière KELANGILE et DIPETA et faire en sorte que la population environnante ne consomme ni l'eau ni les poissons provenant de ces rivières polluées avant la décontamination c'est le seul moyen à ce stade de protéger la santé des populations environnantes.
Il est temps pour les autorités de la province de penser à construire des voies de contournement pour les véhicules transportant des produits toxiques de ce genre.
Par la même occasion, ces organisations signalent aux autorités que la pollution des rivières par les entreprises minières au Lwalaba est un problème fréquent impactant la qualité de l'eau ainsi que la santé des habitants et l'équilibre écologique, il est temps d'y mettre un terme à défaut de trouver des alternatives comme la construction des forages.
Par Louis Tshikonde.
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