Insécurité grandissante dans la ville de Kisangani, la ville au bord de l'explosion.

 

Point de presse à Kinshasa 


L'Organisation Non Gouvernementale Action pour la Justice, le Développement et les Droits humains AJDD en sigle est monté au créneau pour dénoncer l'insécurité grandissante dans la ville de Kisangani, lors d'un point de presse tenu à Kinshasa le 22 juillet 2024, animé conjointement par son directeur exécutif Jedidia Mabela et son coordonnateur provincial de Kinshasa Jacques Issongo, ces deux hauts cadres de l'Organisation ont démontré devant les professionnels des médias la tournure inquiétante que prend l'insécurité dans la ville de Kisangani caractérisée notamment par les tensions ethniques et sociales, ce qui créé un climat de violence et d'insécurité permanente entraînant ainsi des déplacements massifs de population et des souffrances indescriptibles.

Visiblement, la province de la tshopo victime du fait de partager ses frontières avec le Nord-Kivu et ituri déjà en proie à l'insécurité, subit les effets de contagions de la guerre qui ravage ces deux provinces voisines.

Le 13 juin dernier, 60 civils ont été massacré dans le groupement LOYA en territoire de BAFWAENDA; de l'autre côté, la progression des M23 selon le mémorandum de la communauté BOMBI basée dans les secteurs burumbi accuse le général auto proclamé SHOKORO de servir d'éclaireur aux rebelles.

 


Sans oublier que les conflits inter-ethniques déclenchés depuis février dans la commune urbano-rural de Lubunga continuent à faire des victimes jusqu'à ce jour au sein de la population.

 Les affrontements meurtriers entre les communautés LENGOLA et MBOLE se sont déportés dans d'autres villages.


La crise humanitaire créée par ce conflit a fait 14 530 déplacés dans trois sites dont saint -Gabriel, maison communale de Kisangani et sainte -marthe, ces derniers manquent de tout et vivent dans des conditions infra humaines sans assistance structurelle.

Jedidia Mabela et Jacques issongo appellent le gouvernement spécifiquement le ministre de l'intérieur et de la justice de mettre en place une commission de crise pour LUBUNGA et une mission d'enquêtes pour déceler les causes et les responsables du conflit entre MBOLE et LENGOLA et à établir un plan humanitaire en faveur des victimes puis à redoubler de vigilance pour freiner la percée des M23 dans la province de la TSHOPO .

Il est grand temps que des mesures concrètes soient prises pour restaurer la sécurité à Kisangani car à l'instar de tout congolais, ses habitants méritent de vivre dans un environnement sûr et paisible pour vaquer à leurs occupations.

Par Denise Ngalula.

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